Niveau raisin, ça vous le fait aussi? - Suite et fin
A la base, je n'avais aucune idée de ce que j'allais écrire ce soir. Je m'étais dit, vas-y ma fille, donne-toi à fond, fais une tartine sur la vie, l'univers et le reste*, un truc dont tu seras fière.
J'ai abandonné l'idée.
Je me creusais le crâne en mangeant du raisin. Et j'ai ressenti ce qu'un gourou de secte-cheveux-rasés-robe-en-bure-blanche-et-ablation-des-amygdales-sans-anesthesie devait ressentir quand il tient le concept qui va rallier les foules pour en faire des fidèles. Je me suis dit que le raisin était le grand commutateur. Le rassembleur, le lien entre tous les humains. Enfin ceux qui mangent de temps en temps du raisin.
Il faudra que je me le fasse confirmer mais il est plus que probable que l'Humanité entière se soit déjà dit devant une bonne grappe de gros grains de raisin d'Italie des trucs du genre :
"pourquoi le bord du grain, là d'où qu'y a la tige, il est tout noir à chaque fois?"
"pourquoi qu'cette p'tain de p'tite graine elle se coince dans ma dent?"
etc..
On aurait pu batir tout un évangile sur le raisin, que j'dis.
Et non, j'ai pas bu, chuis juste fatiguée.
*oui, c'est bien une référence littéraire.