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Voilà, c'est parti.
13 décembre 2005

D'la culture - poil à Arthur

Tiens, si je faisais un post léger ?

Je suis nulle en blagues - même celles pourtant tordantes de Mr Carambar tombent à plat quand je les raconte.

C’est peut-être parce que j’ai du mal à trouver drôle quelqu’un qui raconte une plaisanterie. Que ce soit avec ou sans force gesticulation, scènes mimées ou mimiques exagérées, l’effet est inexistant. Je suis imperméable à toute hâblerie. Ca ne m’ennuie même pas, et je peux même me payer le luxe d’un sourire poli ou d’un petit rire de gorge, Hu hu hi hi distingué.

Ce qui me fait rire vraiment, du rire qui ne s’entend pas forcément à 500 mètres mais qui vient du ventre et qui chatouille les zygomatiques et les paupières - je dois avoir les yeux qui plissent dans ces cas là -, c’est souvent de l’écrit. Je ris doucement ou franchement à la lecture de blogs et de livres. Non, jamais à la lecture d’emballage de Carambar.

Je me laisse parfois aller jusqu’à glousser en regardant certains DVD ou même émissions de télévision – après tout, je suis une ménagère de moins de 50 ans sensée regarder TF1 -.

Ceci étant, je ne conseillerai pas telle ou telle source de poilade, c’est comme conseiller un livre - j’en ai déjà parlé précédemment d’ailleurs de ces sombres histoires de prêt de bouquins.

Tiens, ça fait d’ailleurs un bout de temps que je n’ai pas détaillé ma lecture du moment. Ca n’a que peu d’intérêt pour les gens mais ça me permet de me souvenir plus en détail de ce que je lis, je ne garde pas qu’une impression diffuse.

Alors voilà, je lis  en ce moment Le Comte de Cagliostro de Denyse Dalbian. Jamais entendu parlé de cette dame mais d’après ce qui est écrit sur elle sur la couverture elle travaille au CNRS dans la section de science criminelle de l’Institut de Droit Comparé.

Bon, elle n’y est peut-être plus aujourd’hui, le livre que j’ai entre les mains est une édition de 1983 récupéré de l’hétéroclite bibliothèque de mes grands-parents.

Comme son titre l’indique, cet ouvrage est une biographie du Comte de Cagliostro. Pas romancée du tout. Je n’avais pas lu le quatrième de couverture et ne m’attendait pas à autant de dates, de citations, de témoignages d’époque et de reproductions de documents divers. C’est très complet et le romanesque et d’autant plus romanesque justement que ce n’est que du vécu.

Il flotte un air de rapport de justice, le procès de l’Affaire du Collier prend près de la moitié du livre et il y a plus de 40 pages de notes.

Peut-être devrais-je décrire le fameux comte mais il est tout de même un personnage historique et folklorique et pour trouver des informations sur le monsieur Google s’y prendrait mieux que moi.

Je vais tout de même me fendre d’une ou deux lignes pour ceux qui ne sont pas assez tenaillés par la soif de culture pour chercher par eux-même mais apprécieraient d’assouvir leur curiosité sans trop d’efforts.

Le Comte de Cagliostro a connu la renommée quelques années avant la Révolution Française. Débarqué à Strasbourg, venant d’on ne sait où, parlant un sabir de français dans lequel se reconnaît du latin, de l’italien, de l’allemand et de l’anglais, il affirme être âgé de plusieurs siècles et soigne les maladies des Strasbourgeois de toute condition sans jamais se faire payer en retour. D’où tire-t-il alors son immense fortune ? Lui qui est alchimiste réussit peut-être à produire de l’or.

La grande amitié qui finit par le lié au Cardinal du coin, prince de Rohan, le fait quitter Strasbourg pour Paris. Il se retrouve à la Bastille pendant neuf mois à cause d’une sombre histoire d’escroquerie et de recel de diamants, dans laquelle il n’a pourtant pris aucune part.

Relâché car innocent, il se voit obligé à l’exil et part en Angleterre par le roi Louis XVI – le nom de la Reine Marie-Antoinette avait été cité à plusieurs reprises au tribunal et la réputation de Cagliostro n’était pas de celle qu’on veut voir associée à son nom.

Et après, il meurt. Ouaip, mais je sais pas encore quand et comment, j’ai pas fini le livre.

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Commentaires
E
Bah si je ris, mais faut pas le dire parce que sinon je ferais plus peur aux gens qui me connaissent pas et qui se disent oulà là celle-là elle a pas l'air commode...
S
Ah ouais? Moi je te voyais te péter de rire tout le temps comme ton Suisse?!<br /> Marrant...<br /> <br /> Enfin je te conseille quand mm les spectacles de Gad El Maleh, franchement si tu te tords pas la mâchoire... Va falloir penser à te droguer....(J'déconne, que le CSA ne me censure point...).<br /> <br /> Ton livre a mon âge.<br /> <br /> Moi je lis les Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet. C'est excellent. Franchement, il écrit trop bien cet enflure.<br /> <br /> Peace. SPirit, ce con.
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