fin de journée - Poil à André ( Verchuren )
Demain soir, nous allons travailler notre sociabilité. Nous sommes invités à manger chez un ami et collègue qui vient de découvrir qu’il pouvait nourrir des gens chez lui -qu’en gros il n’était pas nécessaire d’être dans un bar pour passer une soirée détendue- et qu’en plus les gens appréciaient ce qu’ils avaient dans leur assiette. Lui se charge du plat de résistance, le reste des convives se partage entrée, dessert, vin … La lourde responsabilité de finir sur une agréable note sucrée repose sur nos épaules, au Suisse et à moi.
Il va nous faire un gâteau yaourt l’Helvète je pense. Il ne les réussit pas ses gâteaux, il les chef-d’oeuvrise.
De mon côté, je fais aussi faire ma tarte, mais je n’aurais que peu de mérite vu que là encore, c’est le grand Suisse qui trouve la recette et ramène les ingrédients à la maison. Je mélange tout et je cuis, et j’oserai dire « c’est môa qui l’ai fait ». Aucune gêne.
Il est 17:00, je suis en train de manipuler à distance un poste. Je ne suis pas encore sûre qu’il y survivra, mais comme j’ai déjà du l’écrire je ne suis pas particulièrement motivée et donc encore moins impliquée.
Dernière minute, un coup de fil de notre commercial nous confirme que demain midi notre chère Société nous offre une pizza, et le coca coulera à flots. Si j’ai bien compris on fête plus ou moins la fin de l’année et le départ du superviseur.
Et toujours cette envie de rentrer chez moi. Un besoin animal de rentrer dans mon terrier, je voudrais être mon chat et imaginer toutes sortes de folles aventures bien au chaud sous la couette. Je suis sûre que n’importe quel bestiau qui passe sa journée à chasser sa maigre pitance se sent pareil sur les coups de dix-sept heures, dix-sept heures trente.
Bah voilà, j’ai traqué les pannes et les bêtises d’utilisateurs toute la journée, j’ai bien mérité de regagner ma tanière non ?
Où en est ce PC qui me donne tant de fil à retordre ? Je ne compte plus les redémarrages, remplace des fichiers et des .dll au petit bonheur la chance… Ca va, il redémarre encore et, oh, miracle, le problème a disparu. C’est donc pour ça que je connais une ascension de folie dans le monde du support informatique : j’ai le fluide, un flux d’ondes positives. « Ce n’est pas parce que je ne trouve pas la panne que je ne trouverai pas la solution, ah ah. »
Eh voilà, je finis cette courte note sur une pointe d’autosatisfaction, c’est bien, je devrais le faire plus souvent.
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