Du sek! Du sek! Du sek!
Mon Suisse, qui est mon n'anch' parce qu'il est un ange -si si- m'a accompagné jusqu'à la porte du bureau ce matin. Je tiens à le remercier, se lever à pas d'heure un samedi matin pour quelqu'un d'autre ça n'est pas folichon alors proposer spontanément à la personne victime du devoir de l'accompagner, c'est très gentil. Sans le côté nunuche du 'gentil'.
Merci donc.
Un gardon.
Ces matins là on a le temps de se réveiller vraiment avant de se quitter jusqu'au déjeuner ou jusqu'au soir. Nous avons plus de temps pour émerger du brouillard du sommeil, et bien lunés, frais comme des gardons, nous entamons de grands débats d'idées. Des fois le trajet en RER A finit dans le sang car nous connaissons certaines divergences d'opinions certes, mais la plupart du temps, comme ce matin, nous sommes sur la même longueur d'onde. Les usagers comatant sur le quai, en fixant la petite chose noireâtre qui semblait être un raton mort, devaient entendre d'une oreille distraite notre discussion philosophique du moment, basée sur ce post, et les commentaires qui le suivent. Pour la peine, merci Spirit.
Faut dire, hier les clients de la sandwicherie du coin on eu le droit à un débat du genre " Sexualité et pratiques sexuelles : De ce qui reste du corps ou ce qui vient de l'esprit, quel est l'idéal?"
Ce midi là mon n'anch' m'a fait remarqué très justement que la plupart des blogs dévoilant des choses très intimes n'évoquait jamais la sexualité. Dans l'extrême, on lit des gens qui se sont fait frapper ou qui tente de se suicider et qui en parle avec un certain naturel et presque une certaine facilité. Par contre le bloggueur ou la bloggueuse qui parle de sexualité -la sienne ou de façon générale- a peine à trouver ses marques. Attention, j'ai bien écrit sexualité, pas sexe. Je ne parle pas d'expériences purement empiriques sans développement analytiques. Les anecdotes de fesses n'ont d'intérêt que pour un certain lectorat.
J'ai répondu à mon Suisse que c'était fort dommage, et surement par crainte d'être immédiatement catalogué(e) "Gros Obsédé" ou "Grosse Chaudasse", de subir des commentaires plus ou moins fins et si on supporte tous ça, de finir cantonné(e) à une image de sexologue de bas étage.
Alors un jour, peut-être même aujourd'hui si j'ai le temps et surtout le courage, je vous parlerai de ça.