Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Voilà, c'est parti.
8 octobre 2005

Du sek! Du sek! Du sek!

Mon Suisse, qui est mon n'anch' parce qu'il est un ange -si si- m'a accompagné jusqu'à la porte du bureau ce matin. Je tiens à le remercier, se lever à pas d'heure un samedi matin pour quelqu'un d'autre ça n'est pas folichon alors proposer spontanément à la personne victime du devoir de l'accompagner, c'est très gentil. Sans le côté nunuche du 'gentil'.

Merci donc.

gardon

Un gardon.

Ces matins là on a le temps de se réveiller vraiment avant de se quitter jusqu'au déjeuner ou jusqu'au soir. Nous avons plus de temps pour émerger du brouillard du sommeil, et bien lunés, frais comme des gardons, nous entamons de grands débats d'idées. Des fois le trajet en RER A finit dans le sang car nous connaissons certaines divergences d'opinions certes, mais la plupart du temps, comme ce matin, nous sommes sur la même longueur d'onde. Les usagers comatant sur le quai, en fixant la petite chose noireâtre qui semblait être un raton mort, devaient entendre d'une oreille distraite notre discussion philosophique du moment, basée sur ce post, et les commentaires qui le suivent. Pour la peine, merci Spirit.

Faut dire, hier les clients de la sandwicherie du coin on eu le droit à un débat du genre " Sexualité et pratiques sexuelles :  De ce qui reste du corps ou ce qui vient de l'esprit, quel est l'idéal?"

Ce midi là mon n'anch' m'a fait remarqué très justement que la plupart des blogs dévoilant des choses très intimes n'évoquait jamais la sexualité. Dans l'extrême, on lit des gens qui se sont fait frapper ou qui tente de se suicider et qui en parle avec un certain naturel et presque une certaine facilité. Par contre le bloggueur ou la bloggueuse qui parle de sexualité -la sienne ou de façon générale- a peine à trouver ses marques. Attention, j'ai bien écrit sexualité, pas sexe. Je ne parle pas d'expériences purement empiriques sans développement analytiques. Les anecdotes de fesses n'ont d'intérêt que pour un certain lectorat.

J'ai répondu à mon Suisse que c'était fort dommage, et surement par crainte d'être immédiatement catalogué(e) "Gros Obsédé" ou "Grosse Chaudasse", de subir des commentaires plus ou moins fins et si on supporte tous ça, de finir cantonné(e) à une image de sexologue de bas étage.

Alors un jour, peut-être même aujourd'hui si j'ai le temps et surtout le courage, je vous parlerai de ça.

Publicité
Commentaires
B
C'est un sujet d'autant plus difficile à traiter qu'il demande de bien choisir ses mots.<br /> <br /> (mais quelque fois, un bon film vaut mieux qu'un long débat... enfin j'dis ça, j'dis rien...bon ok, je sors...dingue ça si on ne peut pas en parler)
E
Bah de toutes façons le truc ça n'est pas de raconter des faits, mais juste d'exprimer sa vision, et rien que ça c'est considéré comme plus intime que des problèmes de justice, ou familiaux.
S
Bah.. de rien.. j'imagine sans pein les débats philosophiques avec le Gourou! J'ia les mm mais en moins balaises dans le D ...<br /> <br /> Et si, pour ma part, je n'en parle pas ou peu, c'est parce que je trouve que c'est vraiment trop, mais trop personnel, pour être publié. Je trouve trop d'affect et de romatisme à ma conception de la sexualité pour la dévoiler. Ou est-ce de la balletringuise (comprenez, du manque de courage, de la peur?).<br /> Et oui, une autre raison, des fois j'en parle pas, parce que... ben... c'est le calme quoi!<br /> <br /> AHAHAHA<br /> <br /> Peace. SPirit, ce con.
Publicité